Créations

En collaboration avec l'artiste numérique Avishaï Léger-Tanger

Il était une fleur

Spectacle de danse-théâtre accessible à partir de 6 ans

Bambous et Merveilles
Une jeune Française, partie apprendre la danse en Inde, se lance à la recherche d’une fleur extraordinaire que son sévère professeur lui demande de mimer en gestes poétiques (mudras). Commence un voyage initiatique entre légende et réalité, où les héros de la mythologie hindoue affrontent les vieux démons de l’humanité actuelle.

Nouvelle création de Mahina Khanum et d’Avishaï Léger-Tanger, ce spectacle en forme de conte moderne s’adresse à tous à partir de 6 ans. La première a eu lieu le dimanche 16 octobre 2022 à 15h au Centre Mandapa, 6 rue Wurtz 75013 Paris.

Stay Safe

Court-métrage, 2020

En danse classique indienne, l’interprète est supposé « se mouvoir en direction » du public : abhinaya, mot sanskrit désignant la technique d’expressivité, signifie littéralement « geste vers » le spectateur. Mais en période de pandémie, le mouvement le plus approprié que l’on puisse exécuter pour l’autre est précisément de prendre de la distance : ce sont les « gestes barrières ». Gestes qui rapprochent, gestes qui éloignent : la danse peut-elle les réconcilier ?

Cette courte création fait appel au vocabulaire gestuel extrêmement codifié de la danse Odissi, tout en lui donnant un sens nouveau et une portée actuelle. Elle a rencontré un très large succès d’audience et de critique : après avoir fait le tour du monde via les réseaux sociaux, elle a été reprise comme spot de sensibilisation officiel sur les chaînes de télévision publiques indiennes.

#LightsOfOdisha

Série photographique, 2017-2019

Danse millénaire, l’Odissi s’est perpétuée notamment grâce à de somptueuses représentations de poses sculptées en haut-relief dans les temples de l’Inde médiévale. Ces instantanés figés dans la pierre, qui se réfèrent à certaines pratiques corporelles ésotériques, frappent par l’impression de mouvement qui s’en dégage.

Pour mettre en lumière le sens de ces pratiques, Mahina Khanum et Avishaï Léger-Tanger ont ramené la danse Odissi dans les temples médiévaux qui l’ont vu fleurir, dans la région indienne de l’Odisha. Là, au creux de la nuit, ils ont utilisé différents objets lumineux, en les déplaçant rapidement devant l’appareil photo pour dessiner ces traînées de lumière surnaturelles (technique dite du « light painting »).

Plus qu’un projet photographique, #LightsOfOdisha est un manifeste en faveur du patrimoine culturel et architectural d’une région indienne délaissée. C’est aussi un cri de ralliement artistique dont se sont emparés les acteurs locaux. En 2019, #LightsOfOdisha a donné lieu à un atelier participatif rassemblant acteurs de la préservation du patrimoine de l’Odisha, danseurs, light-painters et photographes venus s’initier à cette fusion inédite de leurs arts.

The Intruder

Court-métrage, 2018

Qui est l’intrus ? L’amoureuse, arrivée à l’improviste, trouvant son bien-aimé avec une autre ? Sa rivale tentatrice ? L’amant indélicat ? A moins que ce ne soit l’Odissi, cette danse indienne millénaire, mystérieusement parvenue jusqu’à nos jours, dont la grâce anachronique se cherche une place à l’ère numérique ?

The Intruder, c’est une histoire d’amour poétique, racontée à l’aide d’une danse indienne vieille de 2000 ans, d’une peinture indienne du XVIIIe siècle et des technologies d’animation du XXIe siècle.

Raas Leela – La ronde amoureuse

Expérience en réalité virtuelle, 2017

Cette création explore un thème de la mythologie hindoue évoquant le pouvoir de l’identification et de la projection mentale. Krishna, le dieu séducteur qui mène la danse, entraîne personnellement chacun(e) des danseurs(ses) qui prennent part à la ronde, formant un couple fantasmé avec chacun(e) d’entre elles (eux). La relation amoureuse, sous toutes ses connotations, est ici employée comme métaphore de l’aspiration humaine à fusionner avec le divin.

Cette chorégraphie, captée en vidéo à 360° et destinée à être visionnée dans un casque de réalité virtuelle, place le spectateur au centre de la ronde. Elle l’invite à projeter son regard sur le/la danseur.se de son choix, lui permettant ainsi, en quelque sorte, de mener la danse à sa guise.

Mahina Khanum